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Pelouses Calcicoles et Falaises
Des Environs de Clamecy

On vient à votre rencontre !

Publié le 10 avril 2024, dans Actions Vie du Site

Le 1er mercredi de chaque mois, l’animatrice Natura 2000 du CEN Bourgogne fait une permanence à la Maison de la formation et du développement économique de Clamecy. L’occasion de venir s’informer sur Natura 2000 et en particulier sur les enjeux du site « Pelouses calcicoles et falaises des environs de Clamecy ».

Pas besoin de prendre rendez-vous, on vous accueille à tout moment entre 9h30 et 17h.

 

Attention, les deux premiers mercredi du mois de mai 2024 étant fériés, la prochaine permanence aura lieu le 5 juin.

Animation nature gratuite à Varzy le 24 juin 2023

Publié le 7 juin 2023, dans Sorties Nature

Venez découvrir les pelouses et forêts de Varzy :

Rendez-vous pour une découverte du Grand et Petit Montois, classé en Natura 2000. Situé sur la commune de Varzy, ce lieu offre une mosaïque de paysages allant du très ouvert et ensoleillé, avec les plus belles pelouses calcaires des environs, au plus fermé et frais, avec des hêtraies-chênaies, tout aussi remarquables dans les environs. Cette animation sera l’occasion d’en apprendre plus sur ces deux milieux bien particuliers, ainsi que leur faune et flore associées.

Informations pratiques :

Inscription obligatoire jusqu’au 23 juin 16h au 07 77 14 30 61 ou par mail : helene.chevalier@cen-bourgogne.fr
Le lieu de rendez-vous sera communiqué lors de l’inscription.

Horaire : 14h30 – 16h30

Matériel recommandé : bouteille d’eau, casquette et chaussures confortables pour marcher

Animation proposée par le Conservatoire d’espaces naturels de Bourgogne

Voir l’article du Journal du Centre suite à l’animation : https://www.lejdc.fr/varzy-58210/loisirs/les-riches-pelouses-calcaires-du-montois_14338224/

Zoom sur une espèce : le Sisyphe de Schaeffer

Publié le 12 janvier 2023, dans Divers Non classé Vie du Site

Le Sisyphe de Schaeffer vit plutôt en milieux secs et ouverts. Comme tout bousier, c’est un coléoptère de la famille des Scarabées dont la particularité est d’être «coprophage», c’est-à-dire qu’il se nourrit d’excréments principalement produits par les herbivores. Ces déjections contiennent de l’herbe à moitié digérée et un liquide rempli de micro-organismes qu’il aspire pour s’alimenter. Inutile de dire que le retour au pâturage sur les pelouses calcicoles est une aubaine pour lui !
Pour emmener son repas jusqu’à son terrier, il façonne, à l’aide de ses mandibules et de ses pattes, des morceaux secs de crottin ou bouse en boules (de taille parfois impressionnante par rapport au gabarit de l’insecte !) qu’il fait ensuite rouler au sol grâce à ses puissantes pattes arrière.
Lors de la reproduction, les boules d’excréments sont constituées par les deux partenaires puis enterrées dans le sol afin que la femelle y ponde un œuf. La larve qui éclora aura ainsi de quoi faire un festin.

Sisyphe de Shaeffer © CENB

Des punaises sur les pelouses du site Natura 2000 !

Publié le 12 janvier 2023, dans Informations Non classé

En 2022, en marge de prospections sur les orthoptères dans le cadre de son observatoire de la faune de Bourgogne (SHNA-OFAB), la Société d’histoire naturelle d’Autun, a inventorié 3 nouvelles espèces de punaises de la famille des Pentatomidae pour le département de la Nièvre : Chlorochroa juniperina, Sciocoris macrocephalus et Staria lunata.

La découverte de ces espèces sur le site n’est pas surprenante puisqu’elles sont inféodées aux pelouses et habitats secs. La première, Chlorochroa juniperina se nourrit par exemple principalement sur le Genévrier (Juniperus communis), commun sur le site des Chaumes de Fréteau.
Ces espèces sont par ailleurs connues de quelques localités dans d’autres départements bourguignons, mais elles restent peu communes. Sciocoris macrocephalus, par exemple, n’était connue que d’une seule autre station en Saône-et-Loire en Bourgogne et de 4 stations en Franche-Comté.

Sciocoris cursitans @Mathurin CARNET – SHNA

Texte et photo : Mathurin CARNET – SHNA

ZOOM sur une espèce : le Lucane cerf-volant

Publié le 2 février 2022, dans Informations

Le Lucane cerf-volant, le plus grand coléoptère d’Europe (7 à 8 cm pour les mâles) et de loin le plus impressionnant, est fortement lié aux forêts de feuillus, vieilles ou peu exploitées, ou tout du moins riches en bois mort au sol et sur pied. En effet, il s’agit d’un insecte saproxylophage, c’est-à-dire «qui se nourrit de bois mort». C’est ce que fait sa larve qui vit, parfois jusqu’à 5 ans, dans le sol ou dans de vieilles souches en décomposition. L’adulte, quant à lui, ne profitera de la vie aérienne que pour un petit mois qu’il consacrera à sa reproduction.

Lucane Cerf-Volant ©CEN Bourgogne.

Actif au crépuscule et la nuit, le Lucane cerf-volant est fréquemment la proie des rapaces nocturnes. Il n’est pas rare de trouver au niveau de grandes allées forestières des restes de tête et de thorax, l’abdomen étant visiblement la partie la plus appréciée des prédateurs.

Compte tenu de la biologie du Lucane cerf-volant, sa préservation passe nécessairement par le maintien de bois mort dans les forêts.

Bien que cette espèce protégée au niveau européen soit assez commune en France, sa répartition reste encore mal connue. Une enquête nationale a donc été lancée de mai à juillet 2021 par l’Office Pour les Insectes et leur Environnement. En Bourgogne, l’enquête a été relayée par la SHNA-OFAB. Pour plus d’informations : https://observatoire.shna-ofab. fr/fr/enquete-sur-le-lucane-cerf-volant_562.html

Les forêts d’intérêt communautaire à l’honneur !

Publié le 31 août 2021, dans Actions Vie du Site

Dans le cadre de l’animation et de la mise en œuvre des actions prévues dans le document d’objectif du site Natura 2000 des «Pelouses calcicoles et falaises des environs de Clamecy», un premier travail visant l’évaluation de l’état de conservation des forêts d’intérêt communautaire a été réalisé à l’été 2020 par le Conservatoire d’Espaces Naturels de Bourgogne. Pour plus de détails, retrouvez le rapport ici !

Forêt d’intérêt communautaire (9130-6) à Mont Martin. © Hélène Chevalier

 

Zoom sur l’Epipactis rouge noirâtre

Publié le 1 avril 2020, dans Informations

Cette orchidée à tige velue pouvant atteindre 80 cm possède des fleurs violettes à pourpres qui lui permettent une protection efficace contre les rayons du soleil. Ses fleurs possèdent un aspect « chiffonné » facilement reconnaissable. Ses habitats préférentiels sont les zones de pelouses, d’éboulis, de pierriers ou de bois clair, à condition que le sol soit calcaire.

Pour germer et se développer l’Epipactis rouge noirâtre a besoin d’un champignon microscopique situé dans le sol. Il se forme alors une symbiose entre les deux espèces, l’orchidée apportant sucres et vitamines au champignon, tandis que ce dernier permet à la plante de mieux puiser l’eau et lui apporte des éléments minéraux.

Cette Epipactis se reconnait également grâce à sa douce odeur de vanille afin d’attirer les pollinisateurs et plus particulièrement les hyménoptères (guêpes, fourmis,…) et les coléoptères (scarabées, coccinelles, charançons,…)

Epipactis_atrorubens

 

 

Inventaire de l’état de santé des pelouses des coteaux du Clamecycois désignés au titre N 2000.

Publié le 1 avril 2020, dans Actions

Les coteaux calcaires du site N 2000 présentent des milieux à forts enjeux écologiques : les pelouses calcaires. Ces milieux abandonnés du pâturage depuis les années 50 ont tendance à disparaître au profit des arbustes et boisements, emmenant dans leur disparition l’ensemble du cortège faune et flore associé. 
Un suivi de ces pelouses a ainsi été mis en place en 2019 par le conservatoire d’espaces naturels de Bourgogne(CENB) , animateur du site, afin de définir l’état de santé de ces milieux fragile. Selon un protocole précis permettant d’attribuer une note de conservation des pelouses, il est possible aujourd’hui d’affirmer que ces habitats sont dans un état officiellement bon (note de 79/100), mais proche de la note définissant les pelouses en état altéré donc en mauvaise santé ( 74/100). Ces milieux restent donc vulnérables et méritent toute notre attention. 
La meilleure solution pour conserver ces milieux reste la réhabilitation du pâturage, afin de freiner le développement des ligneux. Le CENB travaille ainsi actuellement avec les communes afin de faciliter le retour de ce pâturage via des outils fonciers adaptés. 
Conserver le patrimoine naturel, développer une activité économique sur le territoire, entretenir les paysages sont les défis à relever. 

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